logo
Populate the side area with widgets, images, navigation links and whatever else comes to your mind.
Strömgatan 18, Stockholm, Sweden
(+46) 322.170.71
ouroffice@freestyle.com

Follow us

Sound Designs: The Story of Boosey & Hawkes – Bradley STRAUCHEN-SCHERER

Sound Designs: The Story of Boosey & Hawkes – Bradley STRAUCHEN-SCHERER

Sound Designs: The Story of Boosey & Hawkes
Bradley STRAUCHEN-SCHERER

STRAUCHEN-SCHERER, Bradley. Sound Designs: The Story of Boosey & Hawkes.

Catalogue de l’Exposition

Date de publication : 2006
Nombre de pages : 50

Lire → Sound Designs: The Story of Boosey & Hawkes – Bradley STRAUCHEN-SCHERER

Présentation

Le nom Boosey & Hawkes est synonyme d’instruments à vent au Royaume-Uni et dans l’ensemble du Common World (ancien Empire britannique). Ce nom est lié aux cuivres et aux brass bands ou fanfares jusqu’à la fin du XXe siècle.

L’histoire de cette marque est liée à l’évolution industrielle. Thomas BOOSEY a ouvert une librairie à Londres en 1792. En 1816, Thomas BOOSEY Jr. s’est lancé dans l’édition musicale. La production d’instruments à vent commence en 1851 et la production de flûtes en 1856, résultat de la collaboration entre Boosey & Sons et le flûtiste et inventeur Robert Sydney PRATTEN.

Déjà revendeurs d’instruments à vent et de percussion pour fanfare, harmonie et orchestre avec un marché mondial, Boosey & Co rachète à Henry DISTIN en 1868 l’importante firme Distin & Co, dont la production comprend une large gamme de cuivres. En 1874, un nouveau siège social et des locaux de vente dans Regent Street ont été ouverts et les ventes d’instruments ont été concentrées à la nouvelle adresse.

En 1876, Boosey & Co a ouvert une nouvelle usine à Frederick Mews, Stanhope Place et Marble Arch pour remplacer l’ancienne usine Distin & Co à Great Newport Street, Cranbourn Street et Covent Garden. Créée tardivement en 1930, la marque Boosey & Hawkes est le fruit de la fusion de Boosey & Co et de Hawkes & Son, deux entreprises rivales qui jouaient un rôle moteur dans le développement des ensembles de cuivre amateurs.

La concentration industrielle s’accompagne de l’absorption d’autres concurrents londoniens : Besson et Rudall Carte (fabricant de flûtes). L’entreprise a des usines à Londres, à Malte, en Inde et des bureaux aux Etats-Unis et en Australie.

En 1948, la production a été transférée à l’usine Boosey & Hawkes à Edgware, et au cours des six années suivantes, la gamme de produits des deux sociétés a été consolidée. À son apogée, vers 1960, l’entreprise emploie plus de 700 personnes qui produisent plus de 1.000 instruments par semaine.

Cependant un déclin certain apparaît avec les années 1980 et les terrains et bâtiments industriels de Edgeware (nord de Londres) sont vendus en 2001. Relocalisée dans des dimensions bien plus modestes à Watford, l’entreprise se transforme et ne produit plus que la marque Besson. En 2006, le facteur français Buffet-Crampon achète Besson. C’est la fin d’une production de masse d’instruments de cuivre au Royaume Uni.

Les établissements Boosey & Hawkes possédaient un musée instrumental historique et technique du temps de la splendeur ainsi que d’importantes archives. L’ensemble a été acquis en 2003 par le Musée Horniman. L’Horniman Museum a été fondé en 1898 par le négociant de thé Frederick John Horniman. Il est spécialisé en trois branches : anthropologie, histoire naturelle et instruments de musique. Cette dernière collection compte 9.500 instruments du monde entier.

C’est dans le cadre du Horniman Museum qu’est présentée la collection consacrée à Boosey & Hawkes : « De l’édition musicale à la fabrique d’instruments ».

Résumé

La collection d’instruments de musique de Boosey & Hawkes était une ressource pour les concepteurs et fabricants d’instruments travaillant dans l’entreprise. Les système à clé et à pistons innovants collectés dans l’Europe entière ont largement inspiré les luthiers de Boosey. Quelques instruments expérimentaux ont aussi rejoint cette collection.

C’est à la fin du XIXe siècle que David James BLAIKLEY a créé le musée. La collection s’est particulièrement développée dans les années 1950 et 1960 sous l’influence d’Eric McGAVIN, lui donnant, entre autres une fonctionnalité éducative (démonstration des instruments devant des scolaires). Le catalogue présente des pièces originales de la facture instrumentale de ce qui fut un “empire instrumental”.

Ce catalogue accompagne l’exposition Sound Designs : The Story of Boosey & Hawkes présentée au Horniman Museum de Londres. Les sujets abordés incluent l’histoire de la fabrication d’instruments chez Boosey & Hawkes, la conception d’instruments en Grande-Bretagne entre1860 et 2000, les pratiques instrumentales et l’industrie de la musique.

L'auteure

Le Dr Bradley STRAUCHEN-SCHERER est conservatrice au département des instruments de musique du Metropolitan Museum of Art (New-York), où elle a dirigé la récente rénovation et réinterprétation des cinq galeries de musique permanentes.

Elle s’intéresse particulièrement aux intersections entre la musique, les instruments, l’art et l’histoire sociale et s’efforce de faire dialoguer ces éléments dans son travail d’exposition, d’écriture et d’enseignement. Elle prépare actuellement une grande exposition sur les instruments de musique et le corps humain.

D’autres intérêts de recherche comprennent la pratique de la performance historique, l’histoire de la collection, la vie de concert au XIXe siècle, ainsi que la musique et l’esthétique de l’ère du jazz. Bradley est une interprète des cors français historiques et modernes.

Avant de déménager à New York, Bradley STRAUCHEN-SCHERER était conservatrice adjointe des instruments de musique au Horniman Museum de Londres et conférencière invitée en histoire de la pratique de l’interprétation au Goldsmith’s College de l’Université de Londres.

Elle a obtenu son doctorat à l’Université d’Oxford et est membre associée de la Royal Academy of Music. Elle a écrit sur des sujets allant de l’organologie au timbre, en passant par l’histoire des collections et l’opéra. Ses publications comprennent des contributions aux dictionnaires Grove, des articles dans diverses revues, des actes de conférence et des catalogues d’exposition ainsi que le livre Musical Instruments: Highlights of the Metropolitan Museum of Art.