V. Menuet – Désiré DONDEYNE
1921 – 2015
L’année 2021 marque le Centenaire de la naissance de Désiré DONDEYNE. Afin de vous permettre de découvrir l’homme et quelque unes de ses œuvres rares ou références de son répertoire pour Orchestre d’Harmonie, nous souhaitons lui rendre hommage par divers épisodes publiés tout au long de l’année.
Enseigner la musique
De l’enseignement qu’il a reçu jusqu’à sa longue carrière à la tête de la Musique des Gardiens de la Paix, Désiré DONDEYNE partagera sans mesure son expérience et ses compétences auprès des personnes qu’il rencontrera : amateurs et professionnels, leur permettant ainsi de s’élever dans leurs parcours d’instrumentistes, de chefs d’orchestre, de compositeurs, d’hommes et de femmes.
Désiré DONDEYNE a été sollicité par les Armées et Musiques institutionnelles lors des recrutements ou formations de Chefs de musique, ou pour les formations d’adaptation de musiciens militaires, notamment au sein du Conservatoire Militaire de Musique de l’Armée de Terre (CMMAT).
Classe d’Harmonie de Jean Gallon (1946)
Dondeyne aux côtés de Charles Chaynes et Paul Mefano
Classe de Composition de Tony Aubin (1948)
Dondeyne aux côtés de Roger Boutry
Symphonia Sacra, Désiré Dondeyne
pour laquelle un Focus est également disponible (avec carnet de notes de Dondeyne !)
Témoignages
1. Jean-Pierre POMMIER
2. Roger DOURNEL
3. Patrick PÉRONNET
1. Jean-Pierre POMMIER
Jean-Pierre POMMIER, Compositeur membre de l’AFEEV, nous raconte ses anecdotes et souvenirs.
— Ma rencontre avec Désiré DONDEYNE date de 1982, époque à laquelle je prenais des cours de fugue, d’orchestration et de direction d’orchestre avec lui après avoir perdu mon emploi. Plutôt que rester à ne rien faire pendant ce chômage, j’avais décidé de reprendre des études musicales.
Ma reconnaissance envers Désiré Dondeyne vient du fait que pendant les cours, tout en bavardant, je lui signalais que j’étais au chômage après avoir fait mes premières armes, malheureuses, de directeur de conservatoire à Vierzon. Après une année de recherche de poste, allant d’échec en échec, le désespoir m’avait gagné.
Il me dit :
– “Pommier, t’as fait de la clarinette à Versailles ?”
– Réponse affirmative de l’intéressé.
– “J’ai un poste pour toi, de prof de clarinette à Compiègne.“
La notoriété de Désiré Dondeyne a fait que j’ai été pris devant des candidats certainement plus talentueux et diplômés que moi car je suppose que le directeur du conservatoire de Compiègne devait être redevable à notre cher Désiré.
C’est donc grâce à lui que je retrouvais un emploi et surtout la confiance en moi.
Heureux et satisfait, je continuais de prendre des cours avec notre maître au conservatoire d’Issy-les-Moulineaux, dont il était le directeur, afin d’améliorer mes modestes compétences.
Hormis ses cigarettes consommées en grande quantité, y compris pendant les cours (autorisé en ce temps-là), je me souviens de trois anecdotes :
Opiniâtre
Pendant un cours de fugue, il voulut m’aider pour l’exposition mais, devant la difficulté, nous passâmes trois heures à résoudre le problème.
Tenace, Désiré n’était pas homme à se laisser abattre par une fugue !
Truculent
Alors qu’en compagnie d’un ou deux autres élèves nous abordions le travail de direction d’orchestre avec la Symphonie fantastique de Berlioz, Désiré nous lança tout naturellement : “les gars, ça, ça se dirige avec les cou..les sur la table !“. Heureusement, nous n’avons pas suivi tous les conseils de notre maître…
Perspicace
Un jour où je lui présentais une de mes compositions pour orchestre d’harmonie, Désiré, après une étude approfondie de la partition, me dit : “Tu vois, Pommier, ce passage, je le verrais plutôt au début de ta pièce.” C’est exactement ce que j’avais fait initialement et j’avais modifié l’organisation interne pour des raisons obscures. Désiré avait su retrouver ma pensée originelle. J’en suis resté bouche-bée.
Autres temps, autres lieux, autres circonstances :
Humour
Lors des délibérations du Concours national de composition de Chassieu en 1985, Désiré Dondeyne faisait partie du jury. Il m’a été rapporté – et je veux bien le croire – qu’à l’ouverture des plis pour connaître les noms des lauréats selon l’ordre suivant :
1er prix : POIRIER
2ème prix : POMMIER
Notre Désiré aurait dit : “vous allez voir, le 3ème prix ce sera CERISIER.” Et ce fut…. DUCHÊNE. Pas tombé loin !
Raisonnable
Au Concours international d’orchestre d’harmonie de Strasbourg EOLIA (en 2004), Sylvain Marchal [compositeur et chef d’orchestre] m’avait confié la présidence d’un des jurys dans lequel Désiré Dondeyne siégeait en qualité de membre. Me retrouver dans la situation à “cadrer” l’homme qui fut mon maître n’était pas chose aisée surtout quand on connaît sa personnalité. Véritable challenge pour moi.
Comme à l’accoutumée, Désiré Dondeyne prit la parole en émettant un jugement un peu abrupt, mais à force de patience et de persuasion, je réussis à le ramener à des points de vue plus nuancés prouvant ainsi qu’il était capable de s’adapter à une situation contrainte.
J’ai revu Désiré Dondeyne à différentes occasions, il me demandait ce que je devenais, ce que je faisais avec toujours un mot aimable et encourageant. S’il a laissé dans mes souvenirs une empreinte indélébile c’est parce qu’au-delà du talentueux musicien qu’il était, il y avait l’homme chaleureux toujours prêt à soutenir ses “poulains” comme il lui arrivait d’appeler ceux qu’il avait formés.
J’ai eu la chance et l’honneur d’en faire partie.
Dans mes discours officiels, je l’ai toujours cité comme celui qui m’a encouragé, soutenu et m’a ainsi permis d’exercer mon métier et ma passion.
Ma reconnaissance et mes remerciements à notre cher Désiré Dondeyne seront éternels.
3 chefs de la Musique des Gardiens de la Paix,
Philippe Ferro, Désiré Dondeyne, Gildas Harnois
Direction de la Symphonie Fantastique de Berlioz (et participation à la classe de clarinette),
au conservatoire d’Issy-les-Moulineaux
Adieux à la Musique des Gardiens de la Paix, discours de Roger Dournel
Germaine Tailleferre à l’écoute (1979)
2. Roger DOURNEL
Roger Dournel, qui a assisté Désiré Dondeyne plusieurs années durant à la Musique des Gardiens de la Paix, puis effectué un interim de 3 années à la direction (avant le recrutement de Claude Pichaureau), nous fait également part de son témoignage.
— À 20 ans, je me suis engagé à la Musique Principale des Troupes de Marine. Comme je cherchais un professeur d’écriture musicale pour poursuivre mes études, Edmond Caudron, cor solo à la Musique de l’Air, m’a fait connaître Désiré Dondeyne qui était alors 2e clarinette solo à la Musique de l’Air. Et nous avons cheminé ensemble…
Quand en 1957 une place de 4e cor fut mise en concours à la Musique des Gardiens de la Paix, il me demanda de m’y présenter ; il avait le souci de recruter des musiciens ayant leur 1er prix du Conservatoire Supérieur de Paris.
Ayant été une dizaine d’années cor solo à la Musique des Gardiens de la Paix, je peux dire que Désiré Dondeyne savait faire travailler un orchestre, car c’est en répétition que l’on découvre vraiment un chef ; il avait le souci du détail et savait découvrir une partition (car je ne l’ai jamais vu étudier une partition…). Il entendait tout.
Quant à l’homme… ce qui surprenait au premier abord c’est sa poignée de main extrêmement molle… Il faisait cependant sentir à la plupart de ses interlocuteurs qu’il leur était supérieur, tout au moins en son domaine.
C’était un homme très accueillant, très croyant,… je dirais en un mot : un homme du Nord – avec ses défauts et ses qualités.
Notre relation fut bonne quand je fus chef-adjoint, parfois houleuse mais toujours cordiale ; nous nous entendions très bien pour la bonne marche des services et il n’y eut jamais aucun problème majeur.
Ce n’est qu’à la retraite qu’il me permit de l’appeler “Désiré”.
Concert du 3 juin 1989, Orchestre d’Harmonie de Saint-Omer
Direction : Désiré Dondeyne et Roger Dournel
Programme et articles de presse
Vous avez reçu l’enseignement de Désiré DONDEYNE, de quelque manière que ce soit, nous vous invitons à partager vos témoignages en commentaires sous notre post facebook.
Attaché à défendre les musiques amateurs et populaires, Dondeyne s’appliquera aussi à promouvoir l’accordéon au sein du milieu de la musique “classique”.
Retrouvez un Focus sur son Concertino pour accordéon et harmonie, accompagné de son propre “carnet de notes”.
3. Patrick PÉRONNET
Désiré Dondeyne et les pratiques musicales collectives des amateurs.
— De toute sa riche vie professionnelle, Désiré Dondeyne n’oublia jamais ses origines. Ch’ti du Nord, il est fils de cheminot et comme toute cité cheminote, c’est à Avion (banlieue d’Arras) qu’il goûte à la musique avec l’envie de jouer dans l’Harmonie des Cheminots. De là, les aventures musicales de Désiré devaient connaître le chemin que l’on sait. Mais il garde une « mémoire » intacte et une affection profonde pour ces musiciens amateurs des harmonies et fanfares tout au long de sa vie.
Lorsqu’il devient le « chef » de la Musique des Gardiens de la Paix, en 1954, il retrouve sur les rangs de nombreux Nordistes « montés » à Paris. Ils se reconnaissent comme « enfants du pays », parlent ch’timi entre eux. Nul n’omit que la musique fut une promotion sociale et qu’elle les éloigna qui du puits de mine, de l’usine ou des chemins de fer. Ces artistes aux origines prolétaires n’oublièrent jamais leurs premiers défilés ni leurs formations modestes d’origine. D’siré (comme osent l’appeler certains d’entre-eux) a un regard attendri vers ces musiques et ces musiciens amateurs. Il sut se mettre aussi à leur service.
Une des rencontres particulièrement riche en ce domaine fut celle qu’il fit avec Albert Ehrmann (1894-1988), alors président de la Confédération Musicale de France (CMF) depuis 1953. C’est Ehrmann qui fit le premier pas en invitant le jeune chef bardé de diplôme à venir codiriger les stages de formation pour ceux que l’on nommait alors les « jeunes » de la CMF. Le premier fut celui organisé en Normandie en 1957, alors de la CMF venait d’être reconnue d’utilité publique. Les stages suivants se déroulèrent à Houlgate (Calvados), puis d’autres encore à Aix-en-Provence, Perpignan, etc.
Peu enclin à enseigner une gestique de direction (il était autodidacte lui-même sur ce sujet), Désiré Dondeyne s’attache plus à la partition et à ses intentions. Il encourage nombre de ses stagiaires à pousser leurs études musicales le plus loin possible vers l’écriture, l’harmonie et le contre-point. Il encourage le « jeune » chef à adapter (orchestrer, transcrire) des partitions à l’ensemble qu’il dirige pour en faire du sur-mesure tout en restant fidèle à l’équilibre de l’harmonie et des voix. De cette expérience est issu le Traité d’orchestration(1) écrit en collaboration avec Frédéric Robert.
Son influence a été considérable sur une large génération de chefs et de musiciens amateurs, même si les « amateurs améliorés » ne devaient rester que des amateurs et œuvrer au quotidien pour faire vivre leurs associations, loin des idéaux d’un orchestre équilibré et professionnel. Certains lui en voudront lorsqu’en stage il exige que le « chef » protège le musicien du rang fautif en faisant preuve d’une pédagogie élémentaire au lieu de l’invectiver : être musicien amateur est déjà, en soi, être doublement citoyen. D’autres lui voueront respect et admiration. Les troisièmes mi-temps enjouées sont restées dans la mémoire de beaucoup.
C’est encore grâce à cette amitié avec Albert Ehrmann que Dondeyne peut faire entendre à Paris une impressionnante série de concerts de grande qualité. À l’occasion de son congrès annuel, la CMF invite la Musique des Gardiens de la Paix à donner en public des créations mondiales. Entre 1962 et 1968, les œuvres de Serge Lancen, Ida Gotkovsly, Roger Boutry, Enyss Djemil (alias Francis-Paul Demilac), Jean Maillot, Gérard Devos, Ginette Keller, Jacques Castérède, André Jolivet, Tony Aubin, Henri-Claude Fantapié, etc., sont données à l’occasion de ce qui devient un événement musical : les concerts de gala de la CMF à la salle du Conservatoire (9e arrondissement) ou Salle Gaveau. La rénovation des répertoires musicaux de l’orchestre d’harmonie se double de sa diffusion par le canal de la CMF.
La collaboration avec la CMF devait être permanente même si des considérations personnelles, des inimitiés, lui firent prendre du recul à plusieurs occasions. La présidence de Jules Semler-Collery de 1969 à 1976 fut de celles-ci. L’arrivée d’André Ameller à la présidence de la CMF (1977) fait se renouer un lien distendu. Ameller qui fit ses études en même temps que Désiré au Conservatoire de Paris, garde un excellent souvenir de la création de ses Airs hétérogènes par la Musique des Gardiens de la Paix en 1966, alors qu’il était lui-même directeur du Conservatoire de Dijon. Il réintroduit ce dernier à la CMF, lui faisant rendre un hommage appuyé dans les colonnes de son Journal mensuel.
Les relations établies par Désiré avec les « Jeunes » stagiaires de la CMF perdurent longtemps et il se déplace à l’occasion de concerts lorsque ses activités professionnelles le permettent (Le Havre à l’invitation de Claude Decugis notamment). Il est très sollicité comme membre ou président de jury à l’occasion des nombreux concours d’harmonies, de fanfares et de batteries-fanfares organisés par des associations adhérentes ou fédérations de la CMF.
Son départ en retraite des Gardiens de la Paix (1979) (2) puis l’élection d’André Petit (1983) à la présidence de la CMF renouent plus solidement encore les rapports entre Désiré et cette fédération nationale. Dans les années 1980-1990, il participe à la création du comité musical de la CMF, dit « comité d’action culturelle », présidé par André Petit et dont Ida Gotkovski, Serge Lancen, Maurice Faillenot et René Pollin sont membres. Il est jury régulier aux examens confédéraux et au DADSM nouvellement créé. Il est membre de la Commission « Harmonie » alors présidée par Alin Delmotte et joue un rôle important lors de la sélection des pièces imposées aux concours d’orchestre d’harmonie, protégeant la musique et les compositeurs français et étant intransigeant sur la qualité d’écriture. La suppression du « comité d’action culturelle » (2001) sera vécue par lui comme une trahison pour la musique, bien que la CMF l’honore du titre de membre d’honneur.
C’est en 1984 qu’il est élu président par l’Union des Fanfares de France alors qu’il en était le président de la Commission technique depuis un an. Il présidera aux destinées de l’UFF jusqu’en 2014, secondé par Michel Bing (président délégué) et Astrid Jund (présidente de la commission technique). Sa volonté de faire cohabiter voire coopérer deux grandes fédérations nationales (l’UFF et la CMF) se heurte à des considérations personnelles ou locales peu musicales. Mais Désiré est têtu et ne renie jamais ses engagements. Cette envie de fédérer des efforts dans le monde musical amateur se retrouve en d’autres domaines. Lorsque la section française de la WASBE (World Association for Symphonic Band’s and Ensemble’s) constate son peu d’utilité au niveau national et pense à se saborder, Désiré, membre d’honneur de la WASBE milite pour la transformer en une association nationale non fédérative où toutes les composantes de la musique pour ensemble à vent puissent se côtoyer, s’associer, collaborer et échanger. Ainsi est née l’Association Française pour l’Essor des Ensembles à vent (AFEEV) en 2007, dont il fut membre d’honneur dès sa création.
Tout en étant le compositeur que l’on connaît, Désiré continue jusqu’à la fin de sa vie à encourager les pratiques amateurs et les musiques populaires. Sa présence au jury du concours annuel de l’Union Nationale des Accordéonistes de France (UNAF) et son intérêt pour le « piano à bretelle » va aussi vers une exigence : une demande de respect pour cet instrument trop souvent méprisé.
Il en est de même pour les batterie-fanfares auxquelles il porte un intérêt de longue date. Appréciant les résultats qu’obtenait Robert Goute (1919-2014), son ex-collègue de la Musique de l’Air, il introduisit un de ses élèves, Pierre Bréard, à la tête de la batterie-fanfare des Gardiens de la Paix pour en faire une formation autonome et rénover son répertoire. C’est avec cette volonté qu’il présida l’UFF, s’appliquant à en affermir les principes : donner accès aux associations membres à une pratique musicale évolutive et de qualité tout en développant la pratique musicale en amateur.
C’est surtout cela qui fit que Désiré fut aussi présent pour le monde musical amateur. Il le déclare lui-même en 1987 : « Je m’intéresse toujours à ces musiciens amateurs des villages et des petits bourgs qui font de la musique par passion et qui ont besoin qu’on les guide un peu sur le plan de l’organisation de leurs festivals et de leurs concours ». (3)
Son action, dans ce domaine, n’a pas toujours été comprise ou acceptée. Le fossé qui sépare faussement musique « savante » et musique « populaire » rend toujours suspect l’homme qui souhaite tracer un pont entre ces distinctions bien trop vite affirmées comme des évidences. Désiré n’entendait pas cela. Il n’était pour lui question que de « bonne » ou de « mauvaise » musique. Il savait pertinemment que la seule distinction qui a sens dans le monde musical est celle de la formation du musicien. La formation musicale à but professionnel ou amateur n’était pas une fin en soi, mais le résultat d’une éducation spécifique et des hasards de rencontres. Le musicien (instrumentiste, chef, compositeur, etc.) talentueux et compétent qui ne perce pas dans le monde professionnel, ne représente qu’un grand gâchis pour tous, sauf si ce talent est au service des amateurs. Grand autodidacte vis-à-vis de la « culture », de la littérature ou des arts, de par ses origines modestes, il savait que rien n’est donné dans la vie mais que tout peut s’acquérir, à deux seules conditions : l’effort et la ténacité. Il fut ainsi pour ses propres enfants comme pour les enfants d’Éole, d’Apollon ou d’Orphée.
(1) DONDEYNE Désiré et ROBERT Frédéric, Nouveau traité d’orchestration, à l’usage des orchestres d’harmonie, fanfares et musiques militaires, Paris, Lemoine, 1969, Réédition 1992.
(2) Désiré Dondeyne devient alors directeur du Conservatoire d’Issy-les-Moulineaux de 1980 à 1986.
(3) Extrait de l’émission de France Culture consacrée à Désiré Dondeyne, 23 février 1987.